Le psaume 50 (51) Ce psaume nous montre ce qu’est le véritable esprit de pénitence. Ce n’est que parce que le croyant a confessé et invoqué l’amour et la miséricorde de Dieu qu’il peut reconnaître son péché, sincèrement et sans se donner d’excuse. Remarquons que cette prière, sans doute le plus célèbre des psaumes de pénitence (le « Miserere »), Selon la Bible, ce cantique fut composé par David après qu’il ait pris Bethsabée, la femme d’un général de son armée, et fait tuer ce dernier pour cacher son forfait.
On comprend mieux alors pourquoi David, quels que soient ses crimes, reste le prototype du croyant : celui qui sait qu’au-delà de tout mal, Dieu lui ouvre encore la porte du pardon et de l’espérance.

Dieu miséricordieux
Jean 8:7-11
En ce qui concerne la miséricorde divine, Jésus veut que nous comprenions la réalité : nous avons tous péché et sommes sujets à la condamnation, même sans sa miséricorde. Dans ce texte, Jésus leur dit que quiconque est sans péché peut être exécuté. Jésus était le seul parmi eux sans péché, ce qui signifie que justice et miséricorde étaient entre ses mains. Dieu voit notre souffrance et répond à notre culpabilité en la couvrant de sa miséricorde. Les paroles de Jésus ressemblent beaucoup à celles de Paul dans Romains 3:23 : « Tous ont péché et sont privés de la gloire de Dieu. » Paul poursuit en nous disant que nous sommes justifiés par la grâce de Dieu et que Dieu a passé outre nos péchés passés pour nous montrer que Jésus est à la fois le juste (complètement juste) et le justificateur (celui qui pardonne les péchés et rend la justice). On raconte que les chefs religieux de Jean 8 sont partis un par un, en commençant par le plus âgé. On ignore pourquoi cela s’est passé ainsi ; certains supposent qu’ils étaient plus conscients de leur péché que les plus jeunes. Jésus reste seul avec la femme et attire son attention sur le vide qui les entourait et sur le fait que tous ceux qui l’ont amenée à ses pieds étaient également des pécheurs. Le légalisme nous incite à croire que les autres sont de plus grands pécheurs que nous. L’injustice nous pousse à appliquer injustement la loi de Dieu.  On apporte la femme adultère sans l’homme qui était avec elle. Une injustice notoire.  Jésus a démantelé le légalisme et l’injustice par sa miséricorde. Ses derniers mots à cette femme : « Moi non plus, je ne te condamne pas. Va et ne pèche plus. » La miséricorde de Dieu n’est pas une excuse pour pécher, mais une reconnaissance que, lorsque nous péchons, nous pouvons nous tourner vers le Christ pour qu’il nous pardonne et couvre notre culpabilité.