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Activités pour la nouvelle année pastorale

Dimanche dernier, le 2 novembre, lors de la traditionnelle fête paroissiale familiale, le programme de la nouvelle année pastorale, préparé par le Conseil paroissial, a été présenté à la communauté paroissiale. Trois groupes, ouverts à tous les paroissiens, ont été présentés. Vous pouvez vous inscrire dès maintenant si vous le souhaitez : à un groupe de prière/école, coordonné par le Père Crisanto, SJ ; à un groupe de cuisine/école, coordonné par José María ; et à un groupe de danse/école, également coordonné par José María. Pour toute question, inscription ou pour contacter les organisateurs, n’hésitez pas. Bienvenue ! Vous trouverez ci-joint quelques photos de la soirée.

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CHAQUE MOIS, UNE COLLECTE POUR CARITAS

Chaque mois, nous consacrons la quête de la messe dominicale à Caritas. C’est une manière simple et directe de montrer que Caritas est l’Église. Merci à toute l’équipe de Caritas qui œuvre pour apporter l’Évangile aux plus démunis. Merci également à la communauté paroissiale, qui contribue selon ses moyens. Et surtout, merci à Dieu, source de tout bienfait. Le 26 octobre, lors de la messe, Mohamed Traoré (coordinateur des interventions à Laâyoune) et Pablo Badia (directeur technique) ont présenté aux paroissiens la mission et les activités de Caritas, ainsi que les réalités vécues par de nombreux migrants à El Aaiún. Ces séances de sensibilisation permettent à la communauté de mieux appréhender les difficultés quotidiennes rencontrées par les personnes vivant dans des situations extrêmement précaires. Une fois encore, nous avons pu compter sur la générosité de la communauté paroissiale : 1 253,50 dirhams, ainsi que des vêtements, des onguents et divers produits alimentaires. Chaque vêtement et chaque denrée reçue témoignent de notre solidarité et de notre espoir, et nous aident à bâtir une communauté plus juste et fraternelle. Caritas œuvre chaque jour pour que cette aide parvienne aux personnes et aux familles en difficulté, réaffirmant ainsi son engagement envers la dignité, la compassion et le service. À Caritas, nous croyons que les petits gestes peuvent transformer des vies. Offrir des vêtements aux plus démunis n’est pas seulement un acte de solidarité ; c’est une rencontre humaine, un moment de partage empreint de chaleur, de dignité et d’espoir. Chaque article donné – une veste, une paire de chaussures, un chemisier ou une couverture – porte en lui une histoire de générosité. Pour ceux qui le reçoivent, c’est un abri contre les intempéries, du réconfort dans les moments difficiles et, surtout, la certitude que quelqu’un pense à eux. Pour t’engager à Caritas ou bien pour en savoir plus, n’hésitez pas à contacter notre coordinateur des bénévoles, Crisanto Abeso, sj! Téléphone : +34 649 15 97 33 (Espagne) / +212 643 000 113 (Maroc) Courriel : formation.caritas@gmail.com

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Nouveau Bureau de l’AECAM Laayoune

Aujourd’hui, 26 octobre 2025, après l’Eucharistie de 11h00 à la salle paroissiale, le groupe AECAM de Laâyoune a entamé son parcours dans cette nouvelle année académique. Après avoir expliqué le mouvement AECAM aux nouveaux étudiants et leur avoir souhaité la bienvenue, les 21 étudiants présents à la réunion ont voté pour le nouveau bureau directif. Le voici dans la photo. De gauche à droite: Brillant (Trésorier adjoint), Marie Blaise (Bienêtre et Solidarité), Maurice (Sécretaire général), Denilze (Présidente), Emmanuel (Affaires spirituelles), Dressie (Communication) et Leticia (Trésorier). Il est maintenant temps de se mettre au travail pour planifier et proposer les activités de cette année. Ils seront accompagnés de leur famille paroissiale et, plus particulièrement, du Père Crisanto (aumônier de l’AECAM) et de Mme Nina Moura. FÉLICITATIONS !

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Fête Patronale « del Carmen » à Dakhla

Le dimanche 13 juillet, la paroisse de Dakhla a célébré la fête en l’honneur de sa sainte patronne, Notre-Dame du Mont Carmel, une grande fête dans le style ! Notre Dame du Mont Carmel est célébrée chaque année le 16 juillet. La paroisse de Dakhla, qui porte son nom, a fêté sa sainte patronne le dimanche 13 juillet. Ce fut une grande fête, avec une messe, une kermesse et un repas festif. Une grande célébration avec des semaines de préparation et beaucoup, beaucoup de travail de la part de la communauté paroissiale. L’eucharistie a été présidée par le père Mario, venu spécialement de Laayoune pour partager la joie qui caractérise la communauté de Dakhla, surtout lorsqu’il s’agit de célébrer leur saint patron. Une très belle messe, très vivante. Après l’eucharistie, comme les années précédentes, tous les participants – quelque 60-70 paroissiens – ont pu partager un délicieux repas. Mais avant cela, ceux qui le souhaitaient ont pu participer à divers jeux. Et voici la nouveauté de cette année : une kermesse. courses de sacs, allumage de bougies, labyrinthe aveugle, tombola… Des jeux ingénieux et amusants. Assurément une grande soirée festive en l’honneur de notre chère Mère, qui donne nom à la paroisse de Dakhla. Notre Dame du Mont Carmel, Priez pour nous !

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Nouveau siège pour Caritas Laayoune

Bientôt, dans une semaine si tout va bien, Caritas Laayoune transférera son siège de la rue Bir Jdid à une ruelle proche de la rue Tan Tan. Un changement dont Caritas bénéficiera grandement, nous en sommes convaincus. Nous espérons que dans une semaine, Caritas laayoune sera en mesure de préparer le déménagement. Depuis deux ans, Caritas loue deux locaux dans la rue Bir Jdid près d’Eskikima. On y trouve la direction de Caritas, les services d’accueil, la prise en charge des personnes et l’espace enfants. Un espacio en un barrio popular, cerca de las personas que venían a solicitar ayuda y que, sin duda, a cumplido su función. Pero es un espacio que se ha quedado pequeño. Les nouveaux locaux se trouveront dans un bâtiment de trois étages nouvellement construit, avec un espace plus que suffisant pour accueillir tous les services actuellement fournis. Il reste encore quelques travaux à effectuer, mais nous espérons que dans une semaine, le bâtiment sera prêt à accueillir les nouveaux occupants. Merci à notre ami Edda, un homme d’affaires mauritanien dont l’épouse, infirmière, est bénévole chez Caritas. C’est lui qui a identifié ce bâtiment comme un possible nouveau siège pour Caritas.

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Une kermesse pour les enfants et femmes vulnerable de Caritas

Ce week-end de la Pentecôte – 7 et 8 juin – la paroisse de San Leandro, gérée par les Missionnaires Oblats de Marie Immaculée, a organisé un festival missionnaire et une kermesse afin de collecter des fonds pour le travail de la Mission OMI et de Caritas en faveur des femmes et des enfants vulnérables. Le père Mario, omi, originaire de cette paroisse de San Leandro, s’est rendu à Madrid pour parler de la mission et du travail de Caritas en faveur des enfants et des mères vulnérables. Il a présidé et prêché les messes de 11h30 et de 12h30 et a remercié tout le monde pour l’énorme travail accompli dans la paroisse. Le samedi, la paroisse a organisé un festival missionnaire, avec de nombreux spectacles préparés par les jeunes et les enfants de la paroisse. Le dimanche, la paroisse a préparé une paella de solidarité afin de récolter des fonds pour le projet. Le samedi et le dimanche, la paroisse a tenu un marché avec divers produits apportés du Sahara, du Venezuela et d’autres endroits où les Oblats de Marie Immaculée ont des missions. Tout l’argent récolté ira au projet pour les femmes et les enfants vulnérables de la Mission OMI SAHARA et à CARITAS PREFECTURA APOSTOLICA. Encore une fois, au nom de nous tous et de tous ceux et celles qui vont se bénéficier, un GRAND MERCI pour votre soutien et votre amour. Que le Seigneur vous bénisse.

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Testimonios de Caritas : Alejandra González

Este año hemos sido bendecidos en nuestra Caritas con numerosos voluntarios llegados de España, muchos de ellos médicos. A todos queremos darle las gracias. Es el caso de Alejandra, médico, que ha pasado estos días con nosotros. Nos deja aquí su testimonio. ¡Gracias! Mi experiencia en Dajla y en El Aaiún Trabajar como médico en África era una idea que me rondaba por la cabeza desde hace mucho tiempo. No podría decir cuándo fue la primera vez que lo pensé, pero las imágenes de hambre y pobreza nunca me fueron indiferentes. Tal vez, fue como un mensaje subliminal de los anuncios, pero yo sentía que en algún momento quería ayudar a esas personas. La oportunidad llegó como casi todas las cosas importantes que pasan en la vida: de casualidad. Conocí Cáritas Prefectura Apostólica gracias a un compañero. Me explicó el proyecto de ayuda tanto en El Aaiún como en Dajla: prácticamente, en ese instante tomé la decisión de ir yo también, si era posible. Había otra barrera de dificultad para mí: el idioma, puesto que yo no hablaba francés. Sigo sin hablar bien francés. Pero comencé a estudiarlo un mes antes. He pasado siete años de mi vida estudiando medicina: sabía que podía ser útil allí de alguna forma a pesar de las barreras. El primer día fue caótico. En Dajla me explicaron dónde estaba todo, y lo dejaron todo listo. Ese día pasé consulta allí, y más o menos me pude comunicar con los pacientes. No vinieron muchos, por lo que podía tomarme mi tiempo para tratar de adivinar sus necesidades con vocabulario y comprensión limitados. Al día siguiente, seguía perdida. Esa noche viajé a El Aaiún. Llegué lista para comenzar la segunda jornada de consulta. Pero no estuve sola: Afaf, una maravillosa enfermera polivalente marroquí, me ayudó con con todas mis dudas y pasamos la consulta juntas. Después de comer, fue el momento de visitar El Marsa por primera vez: un municipio costero que vive de la industria del pescado. Visitamos a mujeres alojadas en una fábrica con unas condiciones de higiene y sanidad muy pobres. Es chocante comparar la realidad de tu cómoda y espaciosa casa con múltiples habitaciones, para ver cómo allí no hay muebles; duermen sobre colchones en el suelo en el mejor de los casos, con hartos dolores y mucho estrés. Conoces a personas que sacan fuerzas de donde no hay para seguir adelante. Es muy duro ver que lo único que puedes hacer por ellos en esa situación es darles paracetamol para el dolor de espalda, sabiendo que esa no es la solución: como quien usa una tirita para una amputación. Poco a poco fui sintiéndome más cómoda, tanto en la consulta como con el idioma, y ganando cierta confianza para buscar pequeñas soluciones a las numerosas carencias presentadas. En El Aaiún te encuentras con sufrimiento, con resignación, y te das cuenta de que no hace falta saber hablar perfectamente su lengua para entender cómo se sienten. Niños que necesitan cariño. Mujeres con hijos sin trabajo cuyo marido se ha ido con otra mujer, o con otras mujeres. Embarazos no buscados. Niños que viven el rechazo de sus padres. Mucha angustia. Muchos dolores de cabeza y de espalda. Muchos problemas que no se pueden arreglar con pastillas. En El Aaiún intenté aprender a mirar con comprensión. Intenté no juzgar. Y aprendí que cuando das, en realidad recibes. Para terminar el viaje, volví a Dajla, para pasar un día y medio de consulta y visitar a los inmigrantes llegados desde el mar a ese hospital. Al llegar, después de comer, visitamos cinco minutos a los inmigrantes. Lo justo para que mi compañero, que hablaba wolof, pudiera enterarse de que querían café: así que fuimos a buscar café, algunas camisetas y pantalones para que pudieran cambiarse de ropa. Me costó mucho comenzar a hablar con ellos. ¡Qué iba a tener en común yo, una persona que lo he tenido casi todo en esta vida, que siempre he podido hacer lo que he querido, con ellos, que salen en busca de un “algo” porque ahí de donde vienen no tienen nada! Pero, una vez que comienzas a mirarlos a los ojos, las palabras salen solas. Traté de demostrar mi cariño a esos hombres que no habían recibido nada más que la muerte de sus compañeros y amigos durante los últimos días, viendo como tiraban sus cuerpos por la borda, y noté agradecimiento. Un poco de comida y conversación fue lo único que pudimos darles. Sentía su mezcla de alegría de haber llegado a algún punto y tristeza de la partida y de la muerte. Me llevo sus caras conmigo. Y me llevo conmigo muchas ganas para tratar de seguir ayudando a mi alrededor, en la medida que pueda. A veces no puedes hacer nada, a veces puedes hacer un poco, y a veces un poco acaba siendo mucho. Recomendaría a todo el mundo hacer un voluntariado (de hecho, recomendaría este en concreto). El sufrimiento es una realidad, que está en todas partes. Y tal vez acercándote a los lugares más oscuros, aprendes a encontrar un poco de luz. Uno de los mensajes de Jesús es amar al prójimo como a ti mismo. Cáritas quiere llevar este mensaje a la práctica en El Aaiún y Dajla, lugares donde el prójimo está especialmente necesitado de ayuda. Me gustó mucho comprobar cómo Cáritas está abierta para todos. Algunos se imaginan la iglesia como una congregación de unos pocos, cerrada y difícil de entender, pero Cáritas es lo opuesto. En el Aaiún trabajan con otra asociación local de Marruecos: Sakia Al Hamra para las Migraciones y el Desarrollo, que favorece el acercamiento de los más desfavorecidos, y tiene un gran papel integrando a los inmigrantes. Viendo a los demás como lo que son: personas, y demostrando que su ayuda, tratará de llegar a quien más la necesite.

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Témoignages de Caritas : Alejandra González

Cette année, nous avons eu la chance d’accueillir dans notre Caritas de nombreux bénévoles espagnols, dont beaucoup de médecins. Nous tenons à les remercier tous. C’est le cas d’Alejandra, médecin, qui a passé ces jours avec nous. Elle nous laisse ici son témoignage. Merci ! Mon expérience à Dakhla et à Laâyoune Travailler comme médecin en Afrique était une idée qui me trottait dans la tête depuis longtemps. Je ne saurais dire quand j’y ai pensé pour la première fois, mais les images de la faim et de la pauvreté ne m’ont jamais laissé indifférent. Peut-être était-ce un message subliminal des publicités, mais je sentais qu’à un moment donné, je voulais aider ces gens. L’occasion s’est présentée comme presque toutes les choses importantes de la vie : par hasard. C’est un collègue qui m’a fait connaître Caritas Préfecture Apostolique. Il m’a expliqué le projet d’aide à Laâyoune et à Dakhla : pratiquement, à ce moment-là, j’ai décidé d’y aller moi-même, si possible. Il y avait une autre difficulté pour moi : la langue, car je ne parlais pas français. Je ne parle toujours pas bien le français. Mais j’ai commencé à l’étudier un mois plus tôt. J’avais passé sept ans de ma vie à étudier la médecine : je savais que je pourrais y être utile d’une manière ou d’une autre, malgré les obstacles. Le premier jour a été chaotique. À Dakhla, on m’a expliqué où tout se trouvait et on a tout préparé. Ce jour-là, j’ai eu une consultation et j’ai pu plus ou moins communiquer avec les patients. Comme il n’y en avait pas beaucoup, j’ai pu prendre mon temps pour essayer de deviner leurs besoins avec un vocabulaire et une compréhension limités. Le lendemain, j’étais toujours perdue. Ce soir-là, j’ai voyagé jusqu’à Laâyoune. Je suis arrivée prête à entamer la deuxième journée de consultation. Mais je n’étais pas seule:  Afaf, une merveilleuse infirmière polyvalente marocaine, m’a aidée à dissiper tous mes doutes et nous avons passé la consultation ensemble. Après le déjeuner, il était temps de visiter El Marsa pour la première fois : une ville côtière qui vit de l’industrie du poisson. Nous avons rendu visite à des femmes logées dans une usine où les conditions d’hygiène et de salubrité sont très mauvaises. Il est choquant de comparer la réalité de votre maison confortable et spacieuse avec de nombreuses pièces, de voir qu’il n’y a pas de meubles ; ils dorment sur des matelas à même le sol dans le meilleur des cas, avec beaucoup de douleur et beaucoup de stress. Vous rencontrez des personnes qui trouvent la force de continuer. C’est très dur de voir que la seule chose que l’on peut faire pour eux dans cette situation est de leur donner du paracétamol pour leur mal de dos, tout en sachant que ce n’est pas la solution : comme quelqu’un qui utilise un sparadrap pour une amputation. Petit à petit, je me suis sentie plus à l’aise, tant au bureau que dans la langue, et j’ai acquis une certaine confiance pour trouver de petites solutions aux nombreuses lacunes que j’ai rencontrées. À Laâyoune on est confronté à la souffrance, à la résignation, et on se rend compte qu’il n’est pas nécessaire de parler parfaitement leur langue pour comprendre ce qu’ils ressentent. Les enfants qui ont besoin d’affection. Femmes dont les enfants sont sans emploi et dont les maris sont partis avec d’autres femmes, ou avec d’autres femmes. Les grossesses non désirées. Les enfants qui subissent le rejet de leurs parents. Beaucoup d’angoisse.  Beaucoup de maux de tête et de dos. De nombreux problèmes qui ne peuvent être résolus par des pilules. À Laâyoune, j’ai essayé d’apprendre à regarder avec compréhension. J’ai essayé de ne pas juger. Et j’ai appris que lorsqu’on donne, on reçoit. Pour terminer le voyage, je suis retournée à Dakhla, où j’ai passé une journée et demie à consulter et à rendre visite aux migrants qui étaient venus de la mer jusqu’à cet hôpital. Lorsque nous sommes arrivés après le déjeuner, nous avons rendu visite aux migrants pendant cinq minutes. Juste le temps pour mon compagnon de langue wolof de découvrir qu’ils voulaient du café : nous sommes donc allés chercher du café, des T-shirts et des pantalons pour qu’ils puissent se changer.  Mais quand on commence à les regarder dans les yeux, les mots sortent tout seuls. J’ai essayé de montrer mon affection à ces hommes qui n’avaient rien reçu d’autre que la mort de leurs camarades et amis au cours des derniers jours, en regardant leurs corps jetés par-dessus bord, et j’ai remarqué de la reconnaissance. Un peu de nourriture et de conversation, c’est tout ce que nous pouvions leur donner. J’ai ressenti leur mélange de joie d’avoir atteint un certain point et de tristesse du départ et de la mort. J’emporte leurs visages avec moi. Et j’emporte avec moi le désir d’essayer de continuer à aider autour de moi, autant que je le peux. Parfois, on ne peut rien faire, parfois on peut faire un peu, et parfois un peu finit par faire beaucoup. Je recommanderais le volontariat à tout le monde (en fait, je recommanderais celui-ci en particulier). La souffrance est une réalité, elle est partout. Et c’est peut-être en s’approchant des endroits les plus sombres que l’on apprend à trouver la lumière. L’un des messages de Jésus est d’aimer son prochain comme soi-même. Caritas veut mettre ce message en pratique à Laâyoune et Dakhla, des endroits où les gens ont particulièrement besoin d’aide. J’ai été très heureuse de constater que Caritas est ouverte à tous. Certaines personnes imaginent l’église comme une congrégation de quelques-uns, fermée et difficile à comprendre, mais Caritas est tout le contraire. À Laâyoune, Caritas travaille avec une autre association marocaine locale : Sakia Al Hamra pour les Migrations et le Développement, qui aide à rassembler les plus défavorisés et joue un rôle important dans l’intégration des immigrés. Voir les autres pour ce qu’ils sont : des personnes, et démontrer que leur aide tentera d’atteindre ceux qui en ont

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