Un atelier de formation et de travail de Caritas Maroc s’est tenu à la maison Notre Dame de la Paix à Rabat les 12 et 13 février. A cette occasion, les représentants et responsables des différentes Caritas « diocésaines » : Tanger, Rabat et Laayoune-Sahara, ainsi que l’équipe existante de Caritas Maroc, se sont réunis. De notre Caritas quatre personnes ont participé: le préfet apostolique et président de Caritas Prefecture (Mario), le directeur de Caritas (Josep), le directeur de programmes (Pablo) et le responsable de Caritas Dakhla (Christophe) Caritas est l’institution de l’Église dont la mission est de développer le service de la charité et de la justice au sein de l’Église. Caritas est l’Eglise, et l’Eglise est Caritas. Mais cette institution n’est pas toujours organisée et/ou développée. Il y a quelques années encore,il n’y avait que les Caritas diocésaines de Rabat et de Tanger. Il y a deux ans, Caritas Sahara est née en tant qu’institution au sein de notre église de la Préfecture Apostolique. Aujourd’hui, nous avons même pu créer une association civile marocaine du même nom pour donner un « support juridique » à notre action caritative. En même temps, Caritas Maroc fut également créée par les deux évêques de Rabat (Mgr Cristobal) et de Tanger (Mgr Emilio). Notre église au Sahara s’est également regroupée pour former la fédération Caritas Maroc. Pendant ces deux jours, nous avons partagé la réalité de chacune des Caritas du Maroc : Tanger, Rabat, Sahara, la Caritas nationale basée à Marrakech. Nous avons étudié la structure du réseau international des Caritas : de la paroisse/communauté de base au siège de Caritas Internationalis à Rome, en passant par les Caritas diocésaines, nationales et régionales (pour plus d’informations, n’hésitez pas à demander à l’un des participants). Nous avons exprimé ce que nous voudrions pour une Caritas nationale du Maroc, au service des Caritas diocésaines, des paroisses, des pauvres. La deuxième journée, nous avons réfléchi à ce que nous voudrions que soit la Caritas nationale du Maroc, au service de la Caritas diocésaine, des paroisses, des pauvres. Nous avons étudié nos forces et nos faiblesses, nos opportunités et nos menaces… pour finalement dessiner une feuille de route pour les mois à venir. C’est maintenant au CODIR, le Comité de Direction, de prendre des décisions, et nous espérons être en mesure de donner d’autres nouvelles dans peu de temps ! Ce seront certainement de bonnes nouvelles, pour nos églises de Laayoune et Dakhla, pour les églises du Maroc et pour les pauvres. Pour tous les pauvres ! In cha Allah !